Quelles sont les zones du visage concernées par le relâchement cutané ?
Le regard est souvent le premier concerné par le vieillissement et le relâchement cutané : la paupière supérieure est tombante et drape la paupière mobile entraînant des difficultés à se maquiller. La paupière inférieure se fripe et une poche ou un cerne creux peuvent apparaître. La queue du sourcil s’affaisse et la tempe se creuse. La pommette devient plate et perd son rebondi naturel. Le regard est triste et fatigué .
Le tiers inférieur du visage est ensuite impacté : apparition de plis d’amertumes, de sillons nasogéniens marqués. La commissure des lèvres est tombante et les bajoues apparaissent de profil. Le visage semble triste, fatigué, relâché. On a qu’une seule envie : remonter tout ça! Et c’est souvent le geste que les patients me font en consultation !
Le corps est également atteint par le relâchement cutané : les bras, les seins, l’abdomen, les fesses et les genoux sont de plus en plus des zones en demande de traitement du relâchement cutané.
Enfin le cou et le décolleté donnent des signes de vieillissement : aspect ridé, détendu, froissé.
Quelles sont les solutions en médecine esthétique pour traiter le relâchement cutané ?
De nombreuses techniques de médecine esthétique luttent contre le relâchement cutanée. Elles sont adaptées à chaque cas et notamment à l’âge du patient et l’importance du relâchement cutané évalué lors de l’examen clinique.
La radiofréquence permet en émettant des ondes électro-magnétiques de chauffer les tissus et de stimuler la synthèse de collagène et d’élastine. Elle peut être utilisée par massages externes, par introduction dans la peau de micro-aiguilles ou encore de façon interne par une canule endodermale (« Endolift »). La différence entre ces techniques est le nombre de séances utiles pour arriver au résultat escompté.
Les injections de botox lissent le haut du visage et remontent la queue du sourcil. La paupière supérieure semble moins tombante et le regard est éclairé.
Les injections d’acide hyaluronique et /ou d’inducteurs collagéniques comblent les volumes perdus et les rides comme les plis d’amertume ou les sillons naso-géniens. L’injection d’acide hyaluronique permet aussi de remonter les commissures des lèvres et de redessiner un ovale du visage. Enfin, certains acides hyaluroniques sont spécifiques à la zone du cou et du décolleté avec un effet remarquable sur le vieillissement de ces zones délicates. Les inducteurs collagéniques ont un effet plus retardé car ils induisent la sécrétion de collagène environ 3 mois après leurs injections.
La pose de fils tenseurs résorbables : C’est le meilleur traitement du relâchement cutané pour un effet immédiat ! Les fils résorbables sont posés le long des vecteurs du lifting chirurgical et leur résorption lente donne un résultat durant 18 mois minimum.
Le conseil du Dr Caroline Defossez-Tribout pour éviter le relâchement cutané : la prévention !
Pour obtenir un résultat durable, il faut commencer les soins AVANT que le relâchement cutané soit avéré ! Entre l’âge de 20 et 30 ans, la peau commence naturellement à produire de moins en moins de collagène. Cette production baisse d’environ 1,5% par an à 25 ans, et jusqu’à 30% par an après 70 ans.
Plusieurs méthodes sont recommandées et surtout associées dès la trentaine :
- L’application de crèmes cosmétiques anti-âge : contenant acide hyaluronique ou rétinol surtout pour la nuit lorsque la peau se répare ! Sans oublier les anti-oxydants (vitamine C, vitamine E, Acide férulique…) le matin et le filtre UV pour lutter contre les méfaits de la pollution et du soleil.
- Injection de « baby botox » (injection de faible quantité de botox) pour empêcher la chute de la queue du sourcil.
- Injection d’acide hyaluronique au niveau des commissures des lèvres, des cernes, des tempes et des pommettes.
- Radiofréquence ou laser fractionné non ablatif préventifs pour stimuler les fibroblastes dans leur sécrétion de collagène et d’élastine.
- Mésothérapie par skinboosters et injections d’inducteurs collagéniques pour nourrir la peau et la rendre les fibroblastes plus actifs.